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Those grainy Moon photos from the 60s? The actual high-res images looked so much better.

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In 1966 and 1967, NASA sent five spacecraft to orbit the Moon to take high-resolution photos to aid in finding a good landing spot for the Apollo missions. NASA released some photos to the public and they were extremely grainy and low resolution because they didn’t want the Soviet Union to know the capabilities of US spy satellites. Here’s a comparison to what the public saw at the time versus how the photos actually looked:

Old Moon New Moon

The Lunar Orbiters never returned to Earth with the imagery. Instead, the Orbiter developed the 70mm film (yes film) and then raster scanned the negatives with a 5 micron spot (200 lines/mm resolution) and beamed the data back to Earth using lossless analog compression, which was yet to actually be patented by anyone. Three ground stations on earth, one of which was in Madrid, another in Australia and the other in California recieved the signals and recorded them. The transmissions were recorded on to magnetic tape. The tapes needed Ampex FR-900 drives to read them, a refrigerator sized device that cost $300,000 to buy new in the 1960’s.

The high-res photos were only revealed in 2008, after a volunteer restoration effort undertaken in an abandoned McDonald’s nicknamed McMoon.

They were huge files, even by today’s standards. One of the later images can be as big as 2GB on a modern PC, with photos on top resolution DSLRs only being in the region of 10MB you can see how big these images are. One engineer said you could blow the images up to the size of a billboard without losing any quality. When the initial NASA engineers printed off these images, they had to hang them in a church because they were so big. The below images show some idea of the scale of these images. Each individual image when printed out was 1.58m by 0.4m.

You can view a collection of some of the images here.

Tags: Moon   NASA   photography   space
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octplane
2071 days ago
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Nice!
Paris
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2121 days ago
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The Simpsons

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In-universe, Bart Simpson and Harry Potter were the same age in 1990. Bart is perpetually 10 years old because of a spell put on his town by someone trying to keep him from getting his Hogwarts letter.
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octplane
2122 days ago
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2243 days ago
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2244 days ago
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In-universe, Bart Simpson and Harry Potter were the same age in 1990. Bart is perpetually 10 years old because of a spell put on his town by someone trying to keep him from getting his Hogwarts letter.
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2244 days ago
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In-universe, Bart Simpson and Harry Potter were the same age in 1990. Bart is perpetually 10 years old because of a spell put on his town by someone trying to keep him from getting his Hogwarts letter.
cosmotic
2243 days ago
Can we please add a check to see if the alt text was already posted? Regardless of who copied who, it should be an easy fix.
kbenson
2242 days ago
Ooh, a HFT (High Frequency Text-bot) war. I like it.

Faut-il supprimer les APL?

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Souvenirs, souvenirs

Je me souviens très bien de 1993, quand les aides personnalisées au logement (APL) ont été rendues accessibles aux étudiants. A ce moment, j'étais normalien à l'ENS de Cachan, rémunéré de ce fait environ 1000 € par mois pour faire mes études. Nous étions par ailleurs logés dans une résidence étudiante sur le campus (qui quelques années plus tard allait défrayer la chronique) et avions à payer un loyer mensuel de l'ordre de 150 euros par mois, ce qui même au siècle dernier n'était pas énorme pour la région parisienne.

Quelle n'a pas été ma surprise de voir beaucoup de mes petits camarades remplir des dossiers pour obtenir les APL, et ainsi toucher une allocation pour une fraction de leur loyer. Ils s'appuyaient sur l'astuce suivante : comme nous étions entrés à l'ENS à la rentrée de septembre, notre revenu imposable la première année était faible (des rémunérations touchées de septembre à décembre seulement), suffisamment faible pour toucher pendant un an 30 € par mois au titre des APL.

Je n'ai pas rempli de dossier. D'abord à cause de ma phobie devant tout ce qui ressemble à un dossier administratif, qui m'a coûté cher à d'autres occasions. Mais aussi parce que je trouvais cela choquant. Nous étions déjà des étudiants extraordinairement favorisés, payés pour étudier avec un revenu supérieur au SMIC, logés pour un montant dérisoire. Il y avait quelque chose d'indécent à aller réclamer des allocations manifestement faites pour aider des gens dans une situation bien plus difficile que la nôtre, et de le faire en s'appuyant sur une faille du système. "je ne vois pas ou est le problème, on respecte les règles" me répondaient ceux qui remplissaient ces dossiers. On ne peut pas être d'accord sur tout avec tout le monde.

Je me souviens aussi du mois de décembre de cette année, et du réveillon de noël familial. Ma grand-mère était propriétaire d'une chambre étudiante à Lille, qu'elle louait 80 € par mois. Lorsqu'elle a appris que sa locataire allait toucher 30 € par mois d'APL, sa réaction a été immédiate : "mais elle était tout à fait capable de payer 80 € par mois. Si c'est comme ça, je vais augmenter le loyer!". Ce qu'elle a fait : le loyer est passé à 100 € par mois.

Economie des allocations

Mes camarades qui touchaient les APL bénéficiaient de ce que les économistes appellent un effet d'aubaine : Ils touchaient une aide alors qu'ils n'en avaient aucun besoin. Ma grand-mère, de son côté, réagissait aux incitations: elle avait la bonne réaction pour que le dispositif soit efficace.

Grâce aux APL en effet, il est devenu possible d'augmenter les loyers payés par les étudiants. Cela a fait du logement étudiant un placement un peu plus rentable qu'auparavant. De nombreuses petites résidences étudiantes ont été créées dans les années 90, un peu plus confortables que les cités universitaires traditionnelles construites dans les années 60. On a pu ainsi accueillir et loger plus d'étudiants : on n'attire pas les mouches avec du vinaigre, et on incite les investisseurs et constructeurs avec des promesses de rendements élevés.

L'inconvénient, c'est qu'une fois le dispositif mis en place, il est difficile de revenir en arrière. Ce n'est au mieux qu'à long terme que l'on peut espérer voir les loyers baisser si les allocations sont supprimées. Et entretemps, cela cause des difficultés énormes aux personnes concernées. Et l'effet d'incitation à la création de logements étudiants fonctionne, mais en sens inverse, si on supprime les allocations : à l'avenir, on construira moins de logements.

Supprimer les APL?

On nous annonce que les APL devraient baisser de 5 € par mois. Est-ce une bonne idée? Il y a beaucoup de raisons de penser que oui. Ce dispositif coûte très cher et son effet positif sur le logement est limité. On ne manque pas de rapports et d'analyses montrant que la politique du logement actuelle cumule trop de dispositifs d'aide coûteux et inefficaces, dont le seul effet est d'augmenter le prix du logement pour tous, y compris ceux qui n'en bénéficient pas; trop de contraintes limitant la construction de logements, en particulier dans les grandes agglomérations ou les gens veulent s'installer. Le faire en les baissant d'un montant raisonnable laisse le temps aux loyers de s'adapter.

Le problème est que cette mesure unique ressemble plus à un bricolage budgétaire pour racler les fonds de tiroir qu'à une politique du logement rénovée. Qu'on ne touche pas aux défiscalisations immobilières qui coûtent aussi cher et ne sont pour le coup d'aucune efficacité. Bref, on consomme énormément d'énergie médiatique et de légitimité politique pour des effets dérisoires. C'est en général, le meilleur moyen de mécontenter tout le monde.



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octplane
2440 days ago
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Paris
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Password Masking

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Slashdot asks if password masking -- replacing password characters with asterisks as you type them -- is on the way out. I don't know if that's true, but I would be happy to see it go. Shoulder surfing, the threat is defends against, is largely nonexistent. And it is becoming harder to type in passwords on small screens and annoying interfaces. The IoT will only exacerbate this problem, and when passwords are harder to type in, users choose weaker ones.

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octplane
2440 days ago
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Interesting trend.
Paris
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chrisrosa
2462 days ago
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here here.
San Francisco, CA

Pokémon Go

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Still waiting for the Pokémon Go update that lets you capture strangers' pets.
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octplane
2827 days ago
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2835 days ago
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louloupix
2832 days ago
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XD
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2827 days ago
genial!
gduncan411
2835 days ago
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LOL
WorldMaker
2835 days ago
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Saw a bunch of people that seemed to be playing yesterday. It's amusing to watch strangers bumbling around inspecting everything with their phones. In my case I'm currently immune to the virus in so far as it has not yet mutated into a form compatible with the platforms I use.
Louisville, Kentucky
Covarr
2836 days ago
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My hobby: Not playing Pokemon Go. I appear to be the only one.
East Helena, MT
Cthulhux
2836 days ago
I'm the second one then. I've read their privacy terms. No, not interested in being evaluated for advertising purposes, thank you.
aeonsablaze
2835 days ago
Same. I already got bored with ingress once.
CodingGorilla
2835 days ago
I'm #4, we should start a club...
DrGaellon
2835 days ago
I am on board with this plan. Pokemon Go-AWAY.
Brstrk
2827 days ago
My Hobby: not playing Pokemon Go. Because it's not here yet. Nyantic pls I hav ingres
alt_text_bot
2836 days ago
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Still waiting for the Pokémon Go update that lets you capture strangers' pets.

Les (bons) médicaments ne coûtent pas assez cher

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Campagne choc

Médecins du Monde a lancé une campagne pour faire baisser le prix des médicaments, à coups de slogans choc, tellement choc que l'autorité de régulation de la publicité a déconseillé de la relayer. Double bénéfice pour l'association: sa campagne a été ainsi complaisament  reprise dans tous les médias et sur les réseaux sociaux, sans avoir à débourser un centime.

La campagne joue sur du velours : dénonciation des méchants laboratoires pharmaceutiques qui font des profits, comparaison entre coût de production et prix de vente des médicaments, aucune grosse ficelle n'est épargnée. Il est nettement plus facile de s'attaquer à des cibles anonymes et déjà largement détestées comme les laboratoires pharmaceutiques.

Alors que l'essentiel du coûts de la santé est constitué de salaires, on imagine le scandale qu'aurait produit une campagne représentant un médecin rigolard en blouse blanche avec comme légende "ton infarctus, c'est mon ISF" ou autre "ton cancer, c'est ma résidence secondaire", indiquant les rémunérations moyennes des différentes spécialités médicales.

Il est normal, et souhaitable, que les médecins soient bien payés pour faire leur métier. Il est tout aussi normal et souhaitable que le médicament soit une industrie rémunératrice. Et s'il est exact que l'économie du médicament est détraquée, ce n'est certainement pas des attaques démagogiques contre le prix du vaccin contre la grippe ou des chimiothérapies que l'on contribue à améliorer la situation.

La fin d'un modèle

L'industrie pharmaceutique, depuis la fin de la guerre, s'est appuyée sur le modèle économique suivant: Développer des médicaments qui soignent les maux chroniques très répandus dans les pays riches. Antibiotiques, vaccins, antidépresseurs, médicaments contre l'hypertension, anti-inflammatoires, par exemple.

Le développement d'un médicament coûte très cher; à la recherche elle-même, il faut ajouter de nombreux tests et essais cliniques, en vue d'obtenir l'agrément des différentes autorités sanitaires nationales.Un médicament sur 5000 finit ce processus avant d'être commercialisé, mais il a fallu dépenser pour tous les autres. L'amortissement de ce coût passait par les volumes, la vente de grandes quantités de pilules à un prix unitaire modique. A l'échéance du brevet, le médicament devient générique et il faut en trouver d'autres.

Ce modèle a tellement bien fonctionné qu'il est victime de son succès: il n'y a plus guère aujourd'hui de maladie chronique suffisamment répandue qui pourrait bénéficier d'un médicament blockbuster. Les coûts de développement ont, de leur côté, considérablement augmenté, en partie en raison de l'accroissement exponentiel de la complexité de la réglementation pour obtenir les agréments des autorités sanitaires nationales.

Les grandes entreprises pharmaceutiques ont souvent mal réagi à cette évolution. On a vu fleurir des des cas de corruption,  de relations problématiques entre laboratoires et autorités politiques ou sanitaires, marketing agressif vis à vis des médecins pour promouvoir des médicaments.

Une autre technique problématique a consisté à étendre l'usage de médicaments en dehors de leur strict domaine d'application pour augmenter les ventes, à l'origine des affaires du Vioxx ou du Mediator; prolonger la durée de vie et le brevet des molécules à succès, et chercher à ralentir l'utilisation des génériques par exemple.

Pfizer a cherché à augmenter sa rentabilité en fusionnant (sans succès) avec Allergan pour réduire sa facture fiscale. L'an dernier a été aussi marqué par l'affaire Martin Shkreli, qui a gagné le titre d'homme le plus détesté au mondepour avoir fait passer le prix du daraprim, un médicament dont il avait acheté la seule usine productrice homologuée par les autorités sanitaires américaines, de 13,50 à 750 dollars. Il est aussi apparu l'année dernière que le laboratoire Valeant se livrait à ce genre de manipulation des prix, aux frais des systèmes de santé nationaux.

J'ai déjà évoqué ici les problèmes de Theranos et des antibiotiques. Il y a clairement un problème dans le modèle économique du médicament. Il s'accompagne d'une perte de confiance envers l'industrie pharmaceutique, illustrée entre autres par le succès des mouvements anti-vaccins.

Petit public, prix élevé

Il est inexact de dire que l'industrie pharmaceutique ne développe plus rien. Simplement, les découvertes d'aujourd'hui ne sont plus destinées à l'essentiel de la population;  sont moins, comme avant, les problèmes de santé constants du plus grand nombre, elles touchent souvent les maladies graves qui concernent un petit nombre de personnes. Comme le coût de développement est toujours aussi élevé mais doit être amorti sur un plus petit nombre de patients traités, le prix de ces médicaments explose.

Le Sovaldi, médicament contre l'hépatite C, coûte 1000 dollars la pilule (à raison d'une pilule par jour pendant 12 semaines, soit en tout 84 000 dollars). L'Halavan, L'halavan, contre le cancer du sein en phase terminale, coûte 500 dollars l'unité (10 000 dollars par an). Ces prix, évidemment, sont bien plus élevés que le coût de fabrication de ces médicaments, générant des marges brutes très importantes.

Ces prix sont-ils trop élevés? Il faudrait pour le savoir comparer ce que ces médicaments apportent et ce qu'ils coûtent. En Grande-Bretagne, on utilise le QALY , le nombre d'années de vie apportées par le médicament, pondéré par la qualité de vie. En d'autres termes, il s'agit d'une mesure de la valeur d'une vie prolongée.

Le Sovaldi, qui guérit les malades de l'hépatite C, qui risquent sinon des conséquences dramatiques (maladies du foie parfois fatales, qu'on ne peut guérir que par une greffe) est considéré comme valant son coût. L'Halavan, qui prolonge en moyenne de trois mois la vie des personnes affectées par un cancer du sein métastatique, ne passe pas et n'est pas pris en charge par le NHS britannique.

Ces deux exemples rappellent à quel point la question du coût des médicaments ne doit pas se limiter à des considérations superficielles sur les prix trop élevés. Le Sovaldi coûte-t-il vraiment trop cher? La seule alternative, pour les malades dont la situation se dégrade, est la greffe du foie. Une greffe de foie coûte 575 000 dollars aux USA. Et les files d'attente sont très longues, de nombreux malades meurent avant de pouvoir être greffés. En comparaison, le Sovaldi est une excellente affaire; et son prix élevé, les profits qu'il apporte, incite d'autres entreprises à proposer des produits similaires. Et le coût descendra encore lorsque son brevet expirera. En somme, le Sovaldi est l'exemple d'un système pharmaceutique qui fonctionne : un médicament réellement utile, qui rapporte beaucoup d'argent à l'entreprise qui le développe. Le médicament est par ailleurs vendu à un prix beaucoup plus bas dans les pays pauvres, ce qui constitue une forme de subvention des systèmes de santé des pays riches à ceux des pays pauvres.

De la même façon, faut-il ou non prendre en charge l'Halavan? Quel est le prix que nous sommes prêts à payer pour prolonger la fin de vie? Ne devrions-nous pas plutôt avoir une réflexion plus générale sur notre rapport à la mort?

La durée de vie ajustée par la qualité est-elle un bon critère? Elle suppose après tout que, par exemple, la vie d'un sourd vaut moins que celle d'une personne qui entend. Mais si on renonce à ce critère, quel critère adopter?

La campagne de Médecins du Monde n'apporte qu'une réponse à ces débats complexes : il faut faire cracher les laboratoires pharmaceutiques. Avec des slogans extrêmement contestables. Le prix des vaccins contre la grippe n'est pas particulièrement élevé; indiquer qu'il s'agit du simple "bonus de fin d'année" des compagnies pharmaceutiques risque surtout de faire chuter les taux de vaccinations, augmentant potentiellement les décès. S'indigner qu'un cancer puisse rapporter "120 000 euros"? Est-ce vraiment cher, comparé aux avantages potentiels pour les malades? Et si un prix de 200 000 euros incitait à trouver des traitements encore plus efficaces?

Il est effectivement nécessaire de corriger les incitations du système de santé. Cela exige de moins prendre en charge les soins à l'efficacité limitée ou inexistante, à pousser les laboratoires pharmaceutiques à être plus transparents sur l'efficacité des soins.

Mais surtout, cela exige d'accepter de payer cher quand cela en vaut la peine.

(Parce que ce post est déjà trop long, un post ultérieur se penchera sur les solutions possibles. Suite au prochain numéro).



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octplane
2862 days ago
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C'est pas faux.
Paris
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